Locomotives électriques.(autres pays)

 

ref 37231.

Série 22 (SNCB)

Les locomotives polyvalentes de la série 22 sont en service à la SNCB depuis 1953. Renumérotées depuis lors dans la série 122, on peut considérer les 50 locomotives comme faisant partie des machines de traction les plus âgées en Belgique où elles se révèlent fidèles et inusables. Le type de construction solide qui caractérise ces engins a été conservé lors de la fabrication des séries dérivées 23 (123) et 25 (125) jusqu'en 1961. On a néanmoins procédé à quelques modifications, comme par exemple les aérateurs latéraux ou le système de freinage. De même, le poids total a oscillé entre 84 et 93 T. par contre, la puissance de 1740 kW et la vitesse maximale autorisée de 130 km/h sont restées inchangées pour toutes les locomotives de la famille. Les machines ont été modernisées à plusieurs reprises, par exemple au niveau de l'éclairage ou du système de chauffage. Un certain nombre de ces locomotives ont reçu un équipement pour conduite en traction multiple et 8 engins (série 25.5) ont été équipés en bisystème pour fonctionner tant sur le réseau électrifié belge (3 000 V courant continu) que sur le réseau électrifié hollandais (1 500 V courant continu). Ce qui frappe avant tout, ce sont les nombreuses livrées différentes allant de la robe dépouillée à la livrée très décorative que l'on a appliqué tant sur les nouvelles locomotives que sur les anciennes à l'occasion d'une révision. Les 155 machines de ces 3 séries figurent aujourd'hui encore toutes à l'inventaire de la SNCB.

 

 

ref 3170.

D 109

Les chemins de fer suédois (SJ) ont mis en service en 1925 une nouvelle génération de motrices pour tous services en vue de l'électrification de l'arête ouest du réseau ferré. Il s'agit de motrices à entraînement par faux-essieu et bielle de la série D. 135 motrices de ce type ont été livrées jusqu'en 1933 avec des caisses en bois. La puissance de ces motrices était de 1220 kW et leur poids de 80 tonnes. Quelques petits changements permettaient d'adapter ces motrices aux divers services attendus. Des séries plus évoluées ont suivi. C'est ainsi que la puissance fut portée à 1840 kW. Le type le plus évolué de cette série fut la motrice pour trains rapides de la série Da, apparue au milieu des années 50.

Une version "enneigée" a été produite par en 1988 sous la référence 3171.

 

ref 3447.

EG 2

Pour la ligne de montagne Freilassing-Berchtesgaden, les Chemins de fer 2Bavarois mirent à l'étude en 1913 un type spécial de motrice électrique. Les deux locomotives ne furent achevées qu'après la guerre et furent mises en service sous l'appellation EG 2 x 2/2. A la Deutsche Reichsbahn (DRB), elles reçurent l'appellation série (BR) E 70.2. Le "crocodile bavarois" est monté sur deux bogies avec plate-formes et tampons mobiles, l'avant-corps surplombant le moteur étant cependant solidaire du châssis intermédiaire. L'entrainement s'effectue par arbres secondaires de renovi et bielles d'accouplement on triangle caractéristiques. En 1949, avant même que ne soient créés les Chemins de fer de la Deutsche Bundesbahn (DB), l'administration des chemins de fer des secteurs britanniques et américains disposait d'une nouvelle livrée, d'une nuance bleue-grise inaccoutumée. Cette nouvelle livrée n'a cependant jamais été appliquée: dès le début des années 50, les locomotives "exotiques" ont été réformées par la DS.

 

ref 34831.

Fourgon automoteur du LAG.

En plus des rames automotrices pour voyageurs, la compagnie ferroviaire locale "AG München," (LAG) possédait dans son parc de véhicules deux rames automotrices pour marchandises. La plus petite des deux avait été livrée en 1892 par"MAN"et"SSW" sous la référence 895. Le véhicule d'une longueur de 7,93 mètres atteignait 40 km/h en vitesse de pointe. Le châssis était rivé, la structure était en bois. La rame automotrice possédait un poste de conduite à chaque extrémité encadrant un compartiment à marchandises équipé de portes latérales coulissantes. Les deux essieux étaient entraînes par des moteurs suspendus par le nez; la puissance s'élevait à 86 kW. Lors de la reprise de la "LAG" par la Deutsche Reichsbahn (DRB), la rame automotrice pour marchandises reçut l'appellation ET 191 11.

 

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E 69

En 1909, afin de desservir la ligne Murnau-Oberammergau de la Lokalbahn AG, on mit en service la locomotive LAG 2. Elle reçu officiellement le nom de "Pauline". Du fait de la grande affluence de passagers lors des fêtes du Mystère de la Passion en 1910, elle put faire la démonstration de sa grande puissance. A la Deutsche Relchsbahn-Geseilschaft, elle se retrouva immatriculée dans la série E 69. Abstraction faite de courts séjours à Heidelberg, la E 69 02 était toujours en service sur sa ligne bavaroise. Le 27 juin 1982, elle quittait définitivement la scène ferroviaire active avec le grade de plus vieille locomotive en service de la DB. Elle est depuis lors remisée au dépôt de Garmisch comme machine de musée en ordre de marche.