Vapeurs françaises.

( La majorité des modèles de cette rubrique sont en fait des matériels d'origine germanique ayant été acquit par la France en tant que dommages de guerre aussi bien à la suite du conflit 1914-1918 que 1939-1945 .C'est le cas des modèles 040 TC /131 TA/150 Y/231 A/232 TC et 040 D. Vous retrouverez parfois le même modèle dans sa version d'origine sous la rubrique "vapeurs allemandes" )

ref 34131.

040 TC.

 Au début du vingtième siècle, le développement du trafic marchandises imposa des moyens toujours plus grands à mettre en œuvre y compris dans le domaine des machines de manœuvre. La direction des Chemins de fer Royaux Prussiens (KPEV) préconisa par conséquent la mise en fabrication d'une locomotive-tender lourde à quatre essieux accouplés apte au service de manœuvre, au service sur les voies de raccordement, à la remorque de trains de desserte marchandises et au service sur lignes régionales. Le produit final fut la série T 13, une 4/4 GTL (pour Güterzug-Tender-Lokomotive = locomotive-tender pour trains de marchandises) de type de construction Union, ainsi dénommée à cause de la firme conceptrice Union-Giesserei à Kônigsberg. D'une masse en service de 60 t, la T 13 pouvait atteindre une vitesse de 45 km/h dans les deux sens de marche grâce à ses 500 CV de puissance. Entre 1910 et 1922, les Chemins de fer de Prusse-Hesse acquirent en tous 562 locomotives T 13. Soixante machines parvinrent aux Chemins de fer du Reich en Alsace-Lorraine. Après 1918, elles devinrent propriété des Chemins de fer français d'Alsace et de Lorraine. 4 autres locomotives s'ajoutèrent à ce parc au titre de réparations de guerre. Après la nationalisation des Chemins de fer en France en 1938, les 49 locomotives subsistantes de la série T 13 furent renumérotées dans la nouvelle série 040 TC de la SNCF. C'est en 1948 que la dernière machine de cette série fut radiée

ref 3413.

131 TA.

 Il s'agit de locomotives-tender du type T5 des chemins de fer würtembergeois qui furent incorporées à la SNCF (dommages de guerre)

 

 

ref 8294.

141 TA.

 

 

 

 

 

ref 10568

141 R "Mikado".

 véritable chainon manquant entre la période pure et dure de la vapeur et l'ère des machines diesel débarquent en nov 1945 au port de Marseille en direct des USA deux versions : charbon et fuel (mazout visqueux)

 

 

ref 34157.

150 Y.

 

 

 

 

ref 3317.

231 A.

 Entre 1908 et 1918, la firme Maffei de München a livré les 71 premières locos du type S 3/6, la plus populaire des locos bavaroises pour trains rapides. La caractéristique particulière de ces machines est la forme pointue de la cabine, ce qui devait permettre un meilleur aérodynamisme 52 locos de ce type ont été affectées à la Deutsche Reichsbahn en 1918. Les S 3/6 à cabine pointue ont été immatriculées série 18.4. Après la Première Guerre Mondiale, plus de 5000 locomotives ont dù être livrées par le Reich aux puissances victorieuses conformément aux conditions de l'armistice du 11 novembre 1918. Il se trouvait parmi elles 19 locomotives de la catégorie S 3/6 qui pour une grande part furent livrées directement à la France et à la Belgique par les usines du constructeur. Les locomotives françaises correspondent à la série 231 A.

 

 

ref 3107.

232 TC.

 type Baltic du reseau Alsace-Lorraine issue des T18 prussiennes construites à 535 exemplaires en allemagne-->série 78 /Vingt sept exemplaires commandés directement par le réseau AL sous controle allemand de 1915 à 1918 ,construites par les usines Vulcan de Stettin en 1919/20 aucune des T18 prussiennes n'a dû ètre cèdée à la France à titre de réparation à la création de la Sncf en 1938 , les machines AL furent immmatriculées 232 TC 401 à 427. prévues pour un service de banlieue voyageurs et omnibus sur grandes lignes furent les plus modernes et dernières locomotives mises en service en France ont appartenu aux dépots de Strasbourg/Haguenau/Sélestat/Colmar et Île Napoleon (Mulhouse) les deux dernières 232 TC furent réformées en 1966 dans les années 50,ces locomotives assuraient la majorité des trains voyageurs du "Sundgau" et des vallées vosgiennes surtout les week-end : vallées de Thann, Guebwiller et Munster. les voitures-voyageur étaient surtout de type "boite à tonnerre".

ref 37552

040 D

 vapeur avec tender 040 D de la SNCF anciennement G 8.1 prussienne G 8/1 : masse 67 à 69 tonnes, puissance 1230 CV

5111 unités ont été produites entre 1913 et 1921; 137 unités ont été attribuées au réseau Alsace-Lorraine; 25 furent exportées en Suède, 50 en Pologne, 81 en Roumanie. Lors de la première guerre mondiale, l'Allemagne perdit 1868 unités, détruites en petit nombre ou incorporées en plus grand nombre dans le parc de traction des pays vainqueurs. 865 unités ont été incorporées dans les effectifs français suite à du premier conflit mondial suite à l'Armistice du 11 novembre 1918 à Rethondes en plus des unités ex-AL . Les principales compagnies bénéficiaires furent l'Alsace-Lorraine (138), la Compagnie de l'Est (108), la Compagnie du Nord (212), le réseau Etat (41),ainsi que les Compagnie du PO (72), du Midi (51) et du PLM (44) En 1923, les 72 unités du PO sont partagées entre la Compagnie de l'Est pour 52 exemplaires et la Compagnie du PLM pou les 20 autres. Lors de la création de la SNCF en 1938, l'effectif des G 8/1 était encore de 864 unités mais un certain nombre était garé sans affectation pour cause de crise économique, des machines AL (30) furent affectées aux Chemins de fer Algériens et 15 machines de la Compagnie du Midi furent affectées aux Chemins de fer Marocains. Cette répartition fut totalement bouleversée lors de la guerre de 1939-45 : la plupart des G8/1 fut réquisitionnée à partir de 1940 et disséminée sur les différents théâtres des occupations. A la fin du conflit, quelques ex G8/1 survivantes furent réaffectées aus seules régions Nord et Est en complément des ex AL et ex Compagnie de l'Est survivantes. Les dernières G8/1 ont circulé autour de Lille et de Calais jusqu'en 1968-69.

bibliographie :

1°)Märklin-Insider Nº1/2002 (Jean-Marc Dupuy)

2°)revue "le Train"